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Curiosités locales

Bâtiments

L’église. L’église d’Orvin a été classée monument historique en 1963, surtout à cause de sa magnifique charpente. Construite en 1722, elle a subi plusieurs rénovations : 1964, 1975 et 1997

La Franche-Courtine. La ferme de la Franche-Courtine, située au centre du village, était la « maison de commune », tout à la fois restaurant, lieu des assemblées de la communauté et refuge pour les malfaiteurs.
Le château des ruines. Cette expression désigne les restes d’un castellum romain situé dans les rochers au-dessus de Rondchâtel. Il se trouve sur le sentier qui conduit de Frinvillier à la ferme des Coperies, et jouit d’une vue magnifique sur la cluse de la Suze.

La maison des Sarrasins. Ces maisons, parmi les plus vieilles de la localité, ont été épargnées lors des 3 incendies du village. On les appelle les Sarrasins parce que, d’après la tradition, les habitants de ces maisons avaient donné asile à des Sarrasins (Bohémiens, Tziganes). Ceux-ci, en récompense, leur dirent que leurs habitations seraient épargnées du feu. On peut les voir dans le tournant de la route, juste en face de l’hôtel de la Crosse de Bâle.

Curiosités naturelles

Le pâturage de Jorat. Ce pâturage, situé au sud-ouest d’Orvin, est constitué en réserve naturelle depuis 1965. Propriété de la Bourgeoisie, il a une superficie de 137,5 ha On y trouve de magnifiques groupes de pins sylvestres et de tilleuls, ainsi que de grands hêtres isolés. Il est entouré par des haies étendues, composées de divers arbrisseaux, et compte en plusieurs endroits des zones marécageuses très riches pour leur flore.

L’épicéa vergé des Prés-d’Orvin. Protégé dès 1944 déjà, il est un des seuls exemplaires de cette variété d’épicéa dans le Jura. On peut le voir de la route en arrivant aux Prés-d’Orvin.

La roche d’Orvin. Par ce nom, on désigne toute la formation rocheuse située au nord du village, qui constitue une des plus belles particularités de la région. Bien connue des varappeurs, elle l’est également des amis de la nature qui y trouvent plusieurs espèces de fleurs rares, ainsi qu’un grand nombre d’oiseaux différents.

Les blocs erratiques. Plusieurs de ces blocs amenés par des glaciers parsèment le vallon. L’un deux, situé près de la ferme de Jobert, est protégé depuis 1910, car il est l’un des plus hauts du Jura (1300 m. d’altitude).